Hauts Plateaux

3…2…1… Partez!

Ça y est, c’est le printemps, la saison hivernale s’achève et l’envie de partir respirer la montagne, me démange plus qu’un peu!

26 mars 2012: les aventures reprennent !

1, 2 et même à 3, nous irons au bois! Chargez les bourriquets, accrochez-y une chariotte et faites les glisser sur un décor enneigé.

Voici l’épopée de la famille Grez au complet, heureux de repartir dans la nature, côtoyer le silence et la terre, revenir à la lenteur et à la réflexion physique des premiers pas… se recentrer sur soi, sur le plaisir de se déplacer dans un décor de rêve avec de l’air plein les poumons, une grande balade en extérieur… Chouette enfin des vacances et un petit répit hors du temps!

Lundi matin, dernière préparation, location de matériel (sponsorisé par Altiplano!), chargement de notre auto – mobile et vroum – vroum…. direction le col du Rousset, le sourire jusqu’aux oreilles, des rêves pleins la tête!

14H30… après préparation, Pulka, ski, Benicio, sac au dos… nous voilà partis jusqu’à la cabane de Pré Peyret. Quelques heures plus tard, fatigués, mais tellement heureux, le soleil avec nous et des rires pleins les oreilles.

Première nuit en refuge pour Benicio, un peu agitée… mais les rires du matin nous font toujours oublier les souffrances de la nuit!

Mardi, journée tranquille à découvrir la terre, à se balader entre les pins, à traîner la Pulka jusqu’à la plaine de la Queyrie, pour y découvrir les carrières romaines, l’arbre sculpté et dormir au pied de mon arbre sous une chaleur déconcertante et un paysage à en couper le souffle tout en admirant les crocus qui pointent le bout de leur nez… et perso, ça m’a toujours fait rêvé… les premières petites fleurs! Les plus courageuses, celles qui disent à toutes les autres: “allez, c’est bon, poussez… poussez… il est l’heure!”.

Soirée fort sympathique en compagnie de Thierry et de son groupe, d’un couple de bergers, d’alcool de Pissenlit, et des histoires de loups à ne plus dormir!

Deuxième nuit, plus agitée que la première… mais on y est, pas moyen de reculer! Le jour se lève enfin, et nous plions bagages! Les autres randonneurs ne sont pas trop dégoutés de leur nuit, trouvent le tableau plutôt incongrue… un bébé de 10 mois sur les hauts plateaux du Vercors… c’est quand même pas banal!